• Amour en particulier, mon brasier, ma passion. De l'amour à l'infini, s'attacher, créer du lien. Un idéal, la réalité, des histoires, une aventure. Un moment furieux, de l'attachement, une douleur. Des amoureux, de l'attirance, mon affection. Une globalité, une intéraction, un voyage commun, une tendresse. Un amour transit, important, un plaisir, des amours enfantins. Un déchirement, des chaînes, des ailes, le début, des fins. Du rouge et du noir, une lumière, des miroirs se réfléchissant les uns, les autres. Un partage, la solitude, un horizon, des larmes, ton sourire. Un amour manqué, la souffrance en silence, une danse, l'intensité d'une désillusion, un nouveau sens. Amour toujours.

    L'amour n'est pas s'appartenir. Ni mien, ni tien n'existent et ne résistent dans les flammes. L'interdépendance s'accorde avec la séparation. Nous ne sommes pas unis mais ensemble, dans une harmonie jouée avec sincérité et rythmée par la cadence épuisante de notre passion. Un envol réussi réside dans la prise de conscience de notre possible chûte car au domaine des amoureux, la turbulence est maîtresse et les au revoir sont de plomb.


    Si bien que je l'énonce ; au revoir, s'il en existe.

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  • Gloire à toi souffrance, fière et robuste émotion qui m'emplit, m'enivre et me ronge . J'envie ces moments où tout deux, imergés dans une eau tiède et bouillonnante, nous partageons et dégustons les peines qui nous ressemblent, et nous rassemblent.

    "Qu'est-ce que ma vie?" Dis-tu. Certainement une communion entre nos deux pensées. Une lueur naissant dès lors, se réfléchit dans nos deux âmes, puis resplendit comme deux flambeaux.

    Parfois, en mon sein, tu t'agites, prenant tes aises dans un but malsain. Pour chaque supplice, tu dégustes avec précision mon ressenti. Impatient, j'espère la fin proche, sans penser à ma convalescence, qui serait alors la réplique de cet office, mais bien à l'apaisement.

    "Marche! Cours! Apprécie! Chûte et Sombre." pensais-tu. J'abrite en moi cette fin, douloureuse soit-elle, mais que j'erre ici ou ailleurs, dans un lieu propice à mon existence ou non, qu'adviendra-t-il de toi, de nous? Plus j'y songe et plus je me complais.

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  • Je suis transporté, j'en perds jusqu'à mes certitudes, aspiré dans une eau trouble, comme noyé. L'émotion naissante a un parfum envoûtant, qui déroute ceux qui désirent s'initier. L'âme légère et l'esprit rempli, sur un sentier méconnu, l'aventure prend vie. Ensemble, comme aspirés, les instants partagés se précèdent, se succèdent, s'entremêlant les uns les autres, tissant et figeant notre histoire intacte dans le livre de nos vies. Je suis apaisé, j'en oublie ce vaste reste d'existence âpre et sans saveur. Nous dégustons les meilleurs morceaux de notre voyage, l'un pour l'autre. Je ne suis pas en toi, ni pour toi, ni sur toi, je suis avec toi, sans limites et sans relâche. Et nous continuons, enlacés, à tourner, dériver, chavirer, aisément, sans nous perdre. Je suis effrayé, j'en apprécie les doutes et les dérives, la souffrance, la chûte, les peines et l'idée de leur réalité. Et puis j'oublie, dans le tourbillon...

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  • Chaque société comprend son lot de ce que nous dénommerons "boulet". Nous n'approfondirons pas particulièrement les "boulets" des espaces virtuels, que ce soit ceux grouillant sur les forums ou sur les "chat IRC". Ces derniers, armés d'un sentiment d'impunité extrèmement développé sont pourtant redoutables.

    Mais penchons-nous plutôt sur le boulet du quotidien, celui qui chaque jour provoque en nous un saut d'humeur mélé de mépris tellement sa bétise est insupportable, comme s'il concentrait en lui, celle de toute l'humanité. Nous avons tous croisés ces magnifiques imbéciles, un jour où nous tendions l'oreille vers la table du voisin, alors qu'un débat d'idée rythmait leur mastication. Bien souvent, après avoir ressacé des bribes d'informations télévisuelles avalées sans digestion, la discution s'étouffait, se terminant par un sempiternel "De toute façon, moi je n'en sais rien.". Le boulet sait tout et compte bien partager son savoir. Sa vie est un éternel colportage des idées reçues qui changent au gré des discours précédemment ingurgités. Le boulet est dans la norme, se confondant dans la multitude, et ainsi sévit en son sein sans difficultés. Parfois le boulet s'attache à vous délibérément avec l'intention de communiquer, vous voici alors au sommet de la montagne du pathétique, mais le boulet l'élève encore, pierre par pierre, frénétiquement. Il ne reste que vous et des cailloux, symbolisant chacun les méandres du clair esprit de cet être qui pourtant vous ressemble.

    Qu'attendez-vous forçats du monde pour vous libérer de cette emprise? Et si la main mise sur le monde était la notre? Verriez-vous dès lors le monde comme un boulet bien rond, taillé dans l'acier, âpre et solide?

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  • Tout ce qui peut freiner l'esprit, tout ce qui l'enferme et le réduit, d'une manière ou d'une autre n'a pas sa place sur mon sépulcre. La morale, la vertue, les croyances, la conformité, ceux qui les inculquent comme ceux qui les reçoivent. La bétise et l'ignorance, sorte de concentré de ce que j'exècre, pourtant omniprésentes en chacun sont perpétrées d'une nuit vers un jour. Nul n'est censé ingurgiter jusqu'à l'étouffement, l'héritage d'ancêtres n'inspirant que mépris ou dédain. La nausée et le rejet ont une place de choix dans la transmission, même des pensées les plus belles. Il faut parfois laisser choir certaines bribes du passé pour laisser naître en nous, des sentiments nouveaux, des émotions perverses pour les uns, un regain de vie pour nous autres.

    Ainsi s'inscrivirent ses phrases maladives et abîmées sur le tombeau de l'homme que j'allais devenir.

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