• Même les exclus ont le droit à un cercueil.

    Exister sans barrière et sans raison, comme débout sur la pointe des pieds avant de tomber, survivre pour l'aspiration libre, un vent furieux nous échappant pour unique guide, inventer autre chose, se parcourir ailleurs ; maintenant et ici le reste du temps. J'aspire à l'improbable rapprochement de l'augure soumis à celle d'une folle illusion, six pieds sous terre ou mille lieux vers les cieux. Enceinte d'un enfant maudit, nous tous puant l'outrancière maladie, immonde et contagieuse de la lueur dans l'obscurité la plus totale. Exclus, toujours exclus, loin, partis, échappés ! Jouissants et peinés, des émotions s'il en existe. Le reste, s'en soucier, à quoi bon ? Le sens n'en a plus lui-même. Esseulés ! Voilà ce qui s'inscrit dans le souvenir de ce qu'il advient de nous ; du vide.

  • Commentaires

    1
    agnès
    Mardi 2 Janvier 2007 à 16:26
    bisou!
    Je me suis délectée à te lire tel le vampire sort repus de sa victime. Bonne nouvelle année pour toi, avec Amour, sourire et tendresse au menu 2007. Gros bisous de Angel.
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    2
    Jeudi 25 Janvier 2007 à 13:36
    Merci.
    Je te souhaite plein de bonnes choses à toi aussi.
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