Morceaux par morceaux, tout bascule ; des feuilles orphelines soufflées par un vent assassin au froid ravageur poussant la vie par le fond. Les senteurs légères apprivoisent encore pour quelques temps la curiosité de tout un monde. Couleurs par couleurs, se déclinent la funeste fin de la saison lumineuse, de la chaleur outrancière. La mort s'est invitée dans nos rangs chaotiques de francs camarades et nous récite ce poème glacial intimidant et coutumier. L'habitude n'efface pas pour autant le chagrin récurrent d'un moment fort où l'automne nous gagne, petit à petit, sans rien d'étonnant mais tellement pourtant.
c'est superbe ce que t'as ecris, t'écris trop bien bado, t'as jamais pensé à ecrire un bouquin serieu ? bizouus !