• Existence.

    A toi, la désavouée,



    Je voudrais qu'on s'écrive tous les deux, simplement avec nos mots, d'après nos maux. Rapproche-toi encore, je ne souhaite pas m'égosiller d'hardiesse dans ce message que je t'adresse, ni que tu ne me laisses désespéré, nu et affaibli dans mes ruines, qu'importe la prouesse. J'aimerais reposer sur toi, même en rêve dès lors que mes dires m'auront libéré. Je les vois ainsi t'investissant dans leur pureté et toi les dégustant sans t'en douter. Nous serions ici et là, détruits l'un pour l'autre, hors de nous, malades, incapables de rien. Mais nous n'en saurons jamais rien et nous n'aurions été que les simples victimes d'une dérive silencieuse, impromptue. Alors vivons notre devenir, ensemble cette fois, existence perfide, et moi l'infame au travers de notre renaissance, d'un "chacun pour soi, chacun pour l'autre".


  • Commentaires

    1
    Mardi 5 Décembre 2006 à 09:59
    le temps
    ça commence à en faire du temps que je lis ce que t'écris... depuis les textes qu'on avait maladroitement mis en musique jusqu'a ce blog. Mais je ne sais pas si je t'avais déjà explicité le fait que tes proses, tes poèmes, tes pensées (même si je n'y adhere pas tout le temps à cause de mon foutu optimisme qui me perdra) sont vraiment belle (désolé si ce terme ne te convient pas mais moi c'est ce que ça m'inspire!) continue en tout cas. Et si ça t'interesse que j'essaie d'en remettre en musique avec les moyens plus grand que j'ai à ma disposition aujourd'hui je suis partant!!!
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    2
    Mardi 5 Décembre 2006 à 15:15
    Remettre en musiques?
    Pourquoi pas, si ça peut nous émoustiller tous les deux.
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